C’est la fin de l’été dans la zone humide du Liou, à l’embouchure du lac de Serre-Ponçon, dans les Hautes-Alpes. La météo est très agréable et les eaux du lac sont d’un bleu lumineux.
La forêt ripisylve est immergée quand le niveau du lac est élevé se traverse par des passerelles de bois. Ce n’est pas le cas en cette fin d’été et c’est une flaque à proximité du sentier qui crée l’agitation : les libellules, toutes deux par deux, pensent à leur descendance !
La réserve est l’occasion d’une bien agréable promenade dans un milieu où faune et flore interpellent nos yeux curieux et stimulent le déclencheur de l’appareil photo.
Anecdote : nous y voyons furtivement, un campagnole amphibie habitant de cette zone humide.
C’est l’automne et les chaudes couleurs orangées du tapis de myrtilliers offrent un bel écrin au chamois bien dodu, prêt à affronter les sévices de l’hiver.
Les crêtes deviendront alors blanches, froides, fouettées par des vents glaciaux ou emmitouflées de brumes givrantes. Se nourrir deviendra un défi pour les animaux du massif qui devront descendre les pentes glissantes vers les vallées.
Chamois, photographes du lever du jour et marcheurs seront alors bien moins nombreux sur les sentiers des crêtes vosgiennes ou devront chausser les raquettes !
Au départ du pont du Countet sur la commune de Belvédère, nous sommes partis avec 9°C et le soleil pour un aller-retour vers le refuge de Nice dominant le lac de La Fous, au cœur du Mercantour.
Sur le chemin du retour et presque au même endroit que l’image de l’article précèdent, après 5 heures de marche dont 4 sous la pluie🌧️, nous rencontrons ce chamois bien étonné de nous voir dans son monde dégoulinant et devenu opaque.
Peu farouche, il disparaitra pourtant dans le voile nuageux.
De notre côté, nous rentrons trempés et transis.
Détail du parcours en cliquant ICI :
Accès : Traverser le village de Belvédère et suivre la route jusqu’à son terme, au niveau du parking du Countet.
Du parking du Countet (1690 m), emprunter le sentier balisé en rive droite orographique de la Gordolasque jusqu’à la balise 413. Traverser le torrent à droite et emprunter en face la sente qui s’élève jusqu’à la balise 414. De là, ignorer le sentier du lac Autier à droite pour s’élever par le sentier de gauche dans la raide montée du mur des Italiens.
Parvenu sur un vaste replat (2010 m), passer sur l’autre rive du torrent et poursuivre la montée en suivant attentivement les cairns et marques jaunes. Parvenu à la balise 416, continuer la progression en suivant à droite le balisage rouge et blanc du GR qui va contourner le lac de la Fous avant de parvenir au refuge de Nice (2232 m).
Perchoir tout trouvé pour la Huppe fasciée (et le photographe !) au cours d’une promenade dans le parc naturel Quinta de Marim, à Olhao – Portugal.
“Woupwoupwoup”, chant bien reconnaissable de cet oiseau remarquable du genre Upupa.
Nous y sommes allés deux fois, rien que pour le plaisir de marcher dans une zone préservée de la côte. Nous y avons cherché le caméléon sans le trouver : il était bien dissimulé ! ( un nous aurait suffit ).
A l’occasion d’une sortie en bateau dans la lagune du Parc Naturel de Rio Formosa au départ du village de pêche d’Olhao ( Algarve, Portugal), nous avons eu le plaisir d’observer ce beau Balbuzard pêcheur au sommet d’une balise, parfait perchoir d’observation pour ce rapace piscivore.
Merci au capitaine du bateau de “Rota das ilhas” , amoureux de sa lagune, ornithologue passionné à “l’oeil de lynx” et guide en français de surcroit !
Un petit clin d’œil à Miguel, photographe qui nous a accompagnés lors de la sortie.
Arrivé au sommet de la tige de lavande, cet inconnu contemple le vaste paysage bleu à la senteur enivrante, assourdi par le bourdonnement des insectes butineurs.
Nous avons marché en montagne dans la réserve de Grazalema pour voir les Vautours Fauves : au loin, dans les abrupts des montagnes les plus élevées d’Andalousie – ou en vol, très haut dans le ciel… toujours dans des paysages grandioses.
Mais c’est le long de la route que nous les voyons, à quelques centaines de mètres, autant dire tout proches. Déjà posés en surplomb d’ une pâture verdoyante et vallonnée, ou en vol tout alentour et arrivant de toutes parts dans un ballet majestueux. Beaucoup d’agitation : ils sont de plus en plus nombreux et se regroupent. À proximité, une vache sans vie me fournit l’explication : le repas des Vautours est servi !
Un petit chant mélodieux dans l’immensité minérale des Pics d’Europe trahit la présence de l’Accenteur alpin paré de son plumage nuptial. C’est à plus de 2000 mètres d’altitude que nous le rencontrons sautillant dans les rochers balayés par le brise des pics ibériques.