C’est la fin de l’été dans la zone humide du Liou, à l’embouchure du lac de Serre-Ponçon, dans les Hautes-Alpes. La météo est très agréable et les eaux du lac sont d’un bleu lumineux.
La forêt ripisylve est immergée quand le niveau du lac est élevé se traverse par des passerelles de bois. Ce n’est pas le cas en cette fin d’été et c’est une flaque à proximité du sentier qui crée l’agitation : les libellules, toutes deux par deux, pensent à leur descendance !
La réserve est l’occasion d’une bien agréable promenade dans un milieu où faune et flore interpellent nos yeux curieux et stimulent le déclencheur de l’appareil photo.
Anecdote : nous y voyons furtivement, un campagnole amphibie habitant de cette zone humide.
C’est l’automne et les chaudes couleurs orangées du tapis de myrtilliers offrent un bel écrin au chamois bien dodu, prêt à affronter les sévices de l’hiver.
Les crêtes deviendront alors blanches, froides, fouettées par des vents glaciaux ou emmitouflées de brumes givrantes. Se nourrir deviendra un défi pour les animaux du massif qui devront descendre les pentes glissantes vers les vallées.
Chamois, photographes du lever du jour et marcheurs seront alors bien moins nombreux sur les sentiers des crêtes vosgiennes ou devront chausser les raquettes !
A l’aube, le ciel s’embrase et s’emplit d’or. Le paysage surgit de l’ombre qui recule. Les crêtes vosgiennes se dévoilent dans la douceur brumeuse de l’air.
La nature somnole encore et le silence résiste.
Nous nous sommes levés tôt pour arriver au sommet du Hohneck au lever du jour. Nous sommes en octobre, mais la température est encore étonnamment douce – 11°C à 7h30- et nous sommes pourtant à 1300m d’altitude.
Au départ du pont du Countet sur la commune de Belvédère, nous sommes partis avec 9°C et le soleil pour un aller-retour vers le refuge de Nice dominant le lac de La Fous, au cœur du Mercantour.
Sur le chemin du retour et presque au même endroit que l’image de l’article précèdent, après 5 heures de marche dont 4 sous la pluie🌧️, nous rencontrons ce chamois bien étonné de nous voir dans son monde dégoulinant et devenu opaque.
Peu farouche, il disparaitra pourtant dans le voile nuageux.
De notre côté, nous rentrons trempés et transis.
Détail du parcours en cliquant ICI :
Accès : Traverser le village de Belvédère et suivre la route jusqu’à son terme, au niveau du parking du Countet.
Du parking du Countet (1690 m), emprunter le sentier balisé en rive droite orographique de la Gordolasque jusqu’à la balise 413. Traverser le torrent à droite et emprunter en face la sente qui s’élève jusqu’à la balise 414. De là, ignorer le sentier du lac Autier à droite pour s’élever par le sentier de gauche dans la raide montée du mur des Italiens.
Parvenu sur un vaste replat (2010 m), passer sur l’autre rive du torrent et poursuivre la montée en suivant attentivement les cairns et marques jaunes. Parvenu à la balise 416, continuer la progression en suivant à droite le balisage rouge et blanc du GR qui va contourner le lac de la Fous avant de parvenir au refuge de Nice (2232 m).
Le comédien humoriste Alex Vizorek a animé rencontres et concerts de la sixième édition du festival Fort en Musique sur les doux vallons des Vosges du Sud.
Quelques images du festival Fort en Musique dès sa première édition en 2018 : rencontre avec de nombreux artistes talentueux au fil des années.
Une superbe région que nous découvrons au printemps. Les Pics d’Europe en Asturies, sous le soleil levant.
Les Asturies, au Nord de l’Espagne, constituent une réserve naturelle à elles seules.
De nombreux sentiers permettent d’approcher ces zones sauvages.
Pour certains, l’accès en est contrôlé en période estivale ou pendant des week-ends prévus chargés : nous sommes partis au petit matin pour les lacs de Covadonga dans les hauteurs des Pics d’Europe. Nous les atteignons au soleil levant : les pics flamboient et nous vivons des instants magiques !
CanariWolf, notre camping-car trouve une place sur un parking – pas très grand- avant qu’il ne soit plein !
Perchoir tout trouvé pour la Huppe fasciée (et le photographe !) au cours d’une promenade dans le parc naturel Quinta de Marim, à Olhao – Portugal.
“Woupwoupwoup”, chant bien reconnaissable de cet oiseau remarquable du genre Upupa.
Nous y sommes allés deux fois, rien que pour le plaisir de marcher dans une zone préservée de la côte. Nous y avons cherché le caméléon sans le trouver : il était bien dissimulé ! ( un nous aurait suffit ).
A l’occasion d’une sortie en bateau dans la lagune du Parc Naturel de Rio Formosa au départ du village de pêche d’Olhao ( Algarve, Portugal), nous avons eu le plaisir d’observer ce beau Balbuzard pêcheur au sommet d’une balise, parfait perchoir d’observation pour ce rapace piscivore.
Merci au capitaine du bateau de “Rota das ilhas” , amoureux de sa lagune, ornithologue passionné à “l’oeil de lynx” et guide en français de surcroit !
Un petit clin d’œil à Miguel, photographe qui nous a accompagnés lors de la sortie.