Cathédrale de Tolède

Grandiose cathédrale Sainte Marie de Tolède, Primada de Toledo !

Elle se trouve au centre de la ville, elle même juchée sur son rocher de granit et enlacée par une boucle du Taje .

Elle se mérite donc avec ruelles pavées pentues et escaliers nombreux.

Commencée en 1226, elle s’élève sur l’emplacement d’une ancienne église wisigothique, transformée en mosquée : Tolède fut une dépendance du califat de Cordoue pendant 3 siècles avant la Reconquista par les troupes chrétiennes en 1085.

De style gothique français au style gothique espagnol, sa construction s’étale sur 2 siècles.

Tout est fait pour glorifier ! Du sol aux voûtes, il y a toujours à admirer… Les artistes ont mis toute leur âme dans les magnifiques œuvres de la cathédrale.

Lever les yeux au dessus du chœur par exemple !

Une étape de notre voyage à découvrir sur canariwolftravel.com

Couleuvre vipérine, la mal aimée et pourtant…

Habitante des zones humides, nous avons croisé son chemin.

Immobile au travers du sentier, elle ne voulait surtout pas être remarquée ! C’était sans compter sur notre œil avisé. Toute allongée, droite comme un I, elle faisait la morte. Une petite chatouille avec une brindille la fait siffler et s’enrouler. Bien plus photogénique !

Sa tête triangulaire pourrait suggérer qu’il s’agit d’une vipère : mais non, ce n’est qu’une couleuvre ! Sa pupille bien ronde en atteste.

Inoffensive, elle paie tout de même pour cette ressemblance (belle excuse!) et se fait de plus en plus rare.

Pourtant, quelle jolie robe à la géométrie parfaite et aux tons discrets.

Nous veillons à ce qu’elle poursuive son chemin sans risque et poursuivons le nôtre au fil des Lagunas de Ruidera.

Elle a ses chances, elle se trouve dans une réserve naturelle…

Sur les traces de Don Quichotte de la Mancha.

Moulins blancs aux grandes ailes noires défilent au sommet des collines de La Mancha en Castille.

Nous sommes à Consuegra, sur les traces de Don Quichotte de La Mancha et laissons vagabonder notre imagination au gré du vent sur fond de ciel bleu.

Les moulins côtoient le château de Consuegra et s’alignent au sommet de la colline qui offre une belle vue sur le plateau.

L’ambiance est source d’inspiration : vous pouvez lire ICI un poème de Guy.

You Too, notre petit compagnon, ne va pas s’envoler aujourd’hui, nous assurons!

You Too est sur instagram : you.too2023

Kitesurf et géant des mers à Tarifa.

Les côtes marocaines sur lesquelles se dessine le porte-conteneurs sont à seulement 14km.

Nous sommes à Tarifa, à l’extrême sud de l’Espagne et de l’Europe, non loin du Rocher de Gibraltar.

C’est aussi la pointe des vents « levante » ou « poniente » (d’est ou d’ouest) générés par l’effet goulot du détroit pour le plus grand plaisir des kitesurfeurs, windsurfeurs et autres surfeurs.

C’est encore le point de rencontre de la mer Méditerranée et de l’océan Atlantique qui ajoute à la complexité des courants marins du détroit.

La météo est mitigée et les vagues puissantes frappent la côte.

La grande aristoloche.

Aristolochia baetica

C’est le printemps au sud du Portugal, les températures sont douces et le parc naturel de la lagune – Quinta de Marim de Olhao – est un lieu bien agréable de promenade et d’observation.

Une liane au feuillage vert pâle cordiforme offre ses étonnantes fleurs pourpres sombres. La grande aristoloche – aristolochia baetica – apprécie le climat chaud du sud de la péninsule ibérique, du Maroc et de l’Algérie.

Petit iris d’Espagne, magie du printemps.

Paysage aride sous le ciel bleu printanier. Terre comme assoiffée, caillouteuse et herbe sèche et comme par magie, cette jolie fleur bleue – fragile et forte à la fois.

Lire la suite : Petit iris d’Espagne, magie du printemps.

Je ne résiste pas à m’allonger pour une prise au ras du sol afin de montrer la beauté de cette fleur sauvage qu’est l’Iris d’Espagne.

Et surtout, faire très attention à ne pas les piétiner ! Ce serait un sacrilège…

Quand je me relève, je retrouve ce bleu dans le paysage qui se dessine au pied de la Sierra de Aracena : le retenue d’eau de Aracena.

Belles fêtes de fin d’année.

« Chaque jour est une invitation à être heureux »

Je vous souhaite une belle année 2024 pleine de confiance, d’espoir et de joie.

Marchons vers l’avenir comme si nous suivions ce sentier entre arbustes courbés par l’adversité mais surtout au travers de cette chaume colorée où foisonne la vie.

Sachons voir le bonheur dans ces petites choses de tous les jours et n’oublions pas de le construire et de le partager !

« Mais il fait pas de bruit, le bonheur, non, il fait pas de bruit. Non, il n’en fait pas.      C’est con le bonheur, ouais, car c’est souvent après qu’on sait qu’il était là. »     (Paroles de Christophe Martichon dans « il est où le bonheur » chanté par Christophe Maé)                                      

Vol nuptial des libellules.

C’est la fin de l’été dans la zone humide du Liou, à l’embouchure du lac de Serre-Ponçon, dans les Hautes-Alpes. La météo est très agréable et les eaux du lac sont d’un bleu lumineux.

La forêt ripisylve est immergée quand le niveau du lac est élevé se traverse par des passerelles de bois. Ce n’est pas le cas en cette fin d’été et c’est une flaque à proximité du sentier qui crée l’agitation : les libellules, toutes deux par deux, pensent à leur descendance !

La réserve est l’occasion d’une bien agréable promenade dans un milieu où faune et flore interpellent nos yeux curieux et stimulent le déclencheur de l’appareil photo.

Anecdote : nous y voyons furtivement, un campagnole amphibie habitant de cette zone humide.

Chamois des crêtes vosgiennes.

C’est l’automne et les chaudes couleurs orangées du tapis de myrtilliers offrent un bel écrin au chamois bien dodu, prêt à affronter les sévices de l’hiver.

Les crêtes deviendront alors blanches, froides, fouettées par des vents glaciaux ou emmitouflées de brumes givrantes. Se nourrir deviendra un défi pour les animaux du massif qui devront descendre les pentes glissantes vers les vallées.

Chamois, photographes du lever du jour et marcheurs seront alors bien moins nombreux sur les sentiers des crêtes vosgiennes ou devront chausser les raquettes !

Aube vosgienne

A l’aube, le ciel s’embrase et s’emplit d’or. Le paysage surgit de l’ombre qui recule. Les crêtes vosgiennes se dévoilent dans la douceur brumeuse de l’air.

La nature somnole encore et le silence résiste.

Nous nous sommes levés tôt pour arriver au sommet du Hohneck au lever du jour. Nous sommes en octobre, mais la température est encore étonnamment douce – 11°C à 7h30- et nous sommes pourtant à 1300m d’altitude.